A propos de l’anthologie bilingue de la jeune poésie cubano-haitienne.
"CHEMINS POETIQUES–VOIX NOUVELLES DE DUBA ET D’HAITI" (Editorial
Tres Americas). Présentée durant le XXXIV Festival del Caribe. Santiago de Cuba
Par Reinaldo CEDEÑO PINEDA
C’est l’histoire d’un beau projet qui s’est converti en une infamie.
S’agissant d’un livre publié, qui implique de nombreux écrivains, et du fait
que je peux invoquer avec fierté ma collaboration à son existence, je souhaite,
par cette lettre ouverte, décrire les faits. Ceux qui me connaissent savent que
jamais je n’aurais voulu la rédiger. Pourtant devant autant de mauvaise foi, je
me suis senticontraint à intervenir.
Edgard Gousse, haïtiano-canadien, qui m’a été présenté par le poète Jesús
Cos Causse il y a quelques années, m’a contacté en 2012/2013,pour un possible
ouvrage qui inclurait l’œuvre de la jeune poésie cubaine et haïtienne. Nous
nous sommes rencontrés, par la suite,au domicile de Marlène (compagne de Cosdurant
plusieurs années) pour définir les tâches :Edgard Gousse se chargerait d’Haïti
avec 17 auteurs, moi-même devant en sélectionner 17 de Cuba, y ajoutant Libertad
Dearriba(décédée à l’âge de 15 ans).
Gousse presenta même un projet de couverture qui montrait les deux auteurs
de manière très claire. L'accord subsista dans les termes définis lors de
ce premier contact (dont José Orpí, Marlene y León Estrada étaient les témoins),
et ne fut pas modifié lors des rencontres postérieures.
Pendant plusieurs mois, au cours de journées laborieuses, j’ai volé du
temps sur mon travail et mes autres responsabilités pour honorer ma promesse. J’ai
portéles règles de la participation à la connaissance des intéressés, en mode numérique
et imprimées sur papier ; un compteinterneta été ouvert pour l’envoi des
poèmes. Tout ceci avec le plus grand sérieux. Je pourrais écrire un autre volume
décrivant comment je suis parvenu à localiser et convaincre certains des
artistes : étaient exigésdes TEXTES INEDITS.
J’ai consulté, renvoyé, demandé des explications ; j’ai même introduit
quatre questions qui nécessitaient autant de nouvelles consultations.
Véritablement, l‘ensemble representa un travail de premier éditeur.
Des courriers ont été échangés, de même que des appels téléphoniques dans
tout Cuba sans que jedispose d’autre financement que mon maigre salaire. J’ai
dû faire réparer le clavier de mon ordinateur qui s’est détérioré de tant
l’utiliser. J’évoque ceci non parce que je le regrette mais plutôt pourexpliquer
le caractère de ma contribution.
Chaque centime a été bien employé : il s’agissait de la possibilité
d’ouvrir des portes à de nouvelles voix de la poésie cubaine.
Gousse continuait, ajoutant des règles de sa propre initiative. La dernière
fût d’intégrer une note critique pour chaque auteur. J’ai tenté de l’en
dissuader àcause du risque d’établir des critères basés seulement sur quelques
poèmes. A mon avis, nous procéderions de manière trop subjective ; plusieurs
auteurs n’avaient pas encore réalisé d’ouvrage complet, ce qui rendait la tâche
délicate.En conséquence, je me suis limité à lui transmettre les notes
concernant Libertad Dearriba (décédée) et Eliécer Almaguer (qui avait déjà
publié) ; mais Edgard Gousse avaient d’autres considérations, d’autres prédilections…
Je lui ai donc laissé le champ libre pour cette partie de l’anthologie.Je
lui ai fourni, scrupuleusement, pour chaque auteur cubain, toutes les données:
dates de naissance, adresses postales et électroniques, biographies, photographies,
réponses aux courtes entrevues, et, bien sûr, les poèmes examinés et amendés.
La substance de l’anthologie était prête pour la partie cubaine.
Pourtant, "CAMINOS POÉTICOS –
CHEMINS POÉTIQUES : Voces nuevas de Cuba y Haití / Voix nouvelles de Cuba
et d'Haïti" publié en 2014, apparaît comme l’œuvre D’UN SEUL AUTOR :
Edgard Gousse.A peine peut-on voir mon nom, qui représente tous mes efforts et
le travail entrepris, en petits caractères dans une page intérieure.
Ma mère m’a enseigné dès ma petite enfance à ne jamais ambitionner ce qui
ne m’appartient pas mais aussi à défendre ce que je mérite.En matière
éditoriale,je ne suis pas un débutant ; je sais où doit aller chaque
chose. Mon apport était capital puisque je me suis chargé des auteurs
cubains – Soit la moitié du livre- et comme tel devait être
reconnu.
Edgard Gousse s’est conduit comme un empereur à qui il faut satisfaire tous
les caprices. Il a agi de mauvaise foi et avec une grande dose d’opportunisme.
Cette situation pourrait sembler un "chapitre exceptionnel".Malheureusementce
n’est pas la première fois qu’il secompromet dans des entreprises obscures vis-à-vis
d’écrivains de Santiago de Cuba ; de nombreuses personnes peuvent en
témoigner.
L’anthologie dont nous parlons ici est un cas de plus, pour lequel
l’honnêteté et la confiance se heurtent à l’humiliant pouvoir de l’argent.
Je veux que les
poètes Maikel Rico Trujillo, Eilyn Lombard Cabrera, Miguel Cándido Francisco
Reynaldo, Yannier Orestes Hechavarría Palau, Jamila Medina Ríos, Reynier
Rodríguez Pérez, Eliécer Almaguer Almaguer, Moisés Mayán Fernández, Rodolfo
Tamayo Castellanos, Javier Luis Mora, Yoricel Andino Castillo, Raisa Katiuska
Olivera Fleitas, Ricardo Javier L. Deville, Arlin Alberti Loforte, Yunier
Serrano Rojas (Valerio). Heriberto Machado Galiana et Daniel Lienz Fariñas, sachent
que j’ai apprécié leur confiance et que je suis fier de voir leur nom et leur
texte dans cette anthologie.
Soyez attentifs si, par un quelconque hasard, Edgard Gousse survient sur
votre chemin. Il existe des loups qui ont un habit de mouton.
Edgard Gousse: EL INFAME OPORTUNISMO
♣ A propósito de la antología bilingüe de poesía joven
cubano-haitiana CAMINOS POÉTICOS-CHEMINS POÉTIQUES Voces nuevas de
Cuba y Haití / Voix nouvelles de Cuba et d' Haiti (Editorial Tres Américas)
presentada en el XXXIV Festival del Caribe, Santiago
de Cuba, el 6 de julio de 2014.
Por
Reinaldo CEDEÑO Pineda
Esta es la historia de lo que nació como un hermoso
proyecto y acabó convertido en una infamia. Como se trata de un libro que
implica a muchos escritores, como su presentación se han hecho pública, como
puedo decir con orgullo que lo ayudé a existir, aquí van estas notas. Los que
me conocen saben que nunca las hubiera querido redactar.
El haitiano-canadiense Edgard Gousse, a
quien conocí por el poeta Jesús Cos Causse hace algunos años, me comisionó en
casa de la inefable Marlene —compañera de muchos años de Coss― para un posible
libro que abarcaría la obra de la joven poesía cubana y haitiana. Él se
encargaría de la hermana isla y de 17 autores, y yo de seleccionar a otros 17
jóvenes poetas en la Mayor de las Antillas, mas la presencia especial de la
núbil Libertad Dearriba.
De aquella conversación fueron
testigos José Orpí, la propia Marlene y León Estrada. Este último trabajaría a
su vez en una antología general de poesía cubana. La idea era un trabajo a dos
manos. El haitiano mostró incluso una posible cubierta ya hecha que mostraban a
dos autores. Así quedamos en ese primer contacto, y en los posteriores.
En fatigosas jornadas, durante meses, robé tiempo a mi trabajo y a otras
responsabilidades para honrar mi compromiso. Primero, se dieron a
conocer las bases de manera digital e impresa —incluido el periódico Juventud
Rebelde― y se creó una cuenta para que los interesados enviaran sus poemas.
Aquello parecía serio. Sobre la base de mi juicio, de una intensa lectura y de
la sugerencia de otras personas, seleccioné y busqué autores jóvenes de valía a
lo largo del país.
Podría hacer otro volumen de
cómo logré localizar y convencer a algunos de ellos, porque se exigían
textos INÉDITOS.
Consulté, devolví, pedí explicaciones y hasta
incluí ―a petición del mismo Gousse y con preguntas preparados por ambos—
cuatro interrogantes que vinieron a complicarlo todo porque necesitó otras tantas
consultas; pero esa petición también fue completada. Fue, en verdad, un trabajo
de primer editor.
Correos fueron y vinieron, llamadas fueron y
regresaron desde Pinar del Río hasta Guantánamo, sin que mediara más
financiamiento que el de mi menguado salario. Tuve incluso que reponer el
teclado de mi computadora, que se resintió de tanto trabajo. Lo expongo no como
arrepentimiento, sino para que se sepa el carácter de la contribución.
Cada centavo lo di por bien empleado. Se
trataba de la posibilidad de abrir puertas a voces nuevas de la lírica
cubana.
Gousse seguía sumando iniciativas a la
antología. La última fue una reseña crítica de cada autor. Traté de disuadirlo
—no porque lo considerara intrínsecamente una mala idea―, sino por el riesgo de
establecer criterios sobre la base de unos pocos poemas. En mi opinión, se
actuaría de una manera impresionista, porque en algunos casos, las breves
carreras de los autores aún no habían arrojado libros. Era difícil. Lo intenté,
no obstante, y le envié lo escrito sobre Libertad Dearriba ―publicado en más de
un sitio— y Eliécer Almaguer, mas mi partener en la antología
tenía otras consideraciones, otros gustos.
Le dejé el camino expedito para que tomara de
su mano esa parte del volumen. ¿Qué más podría hacer? Un estilo no es posible
cambiarlo. En el interín, por cierto, también decidió no seguir
trabajando con Edgard Gousse, el poeta Agustín Garzón quien le ayudaba
sin descanso en la traducción.
Le suministré entonces, escrupulosamente, todos
los datos de los autores cubanos: fechas de nacimiento, direcciones postales y
electrónicas, biografías, fotografías, las respuestas a las pequeñas
entrevistas autor por autor y, por supuesto, los poemas ya decantados. El
núcleo de la antología estaba terminado, la papilla lista.
Sin embargo, CAMINOS
POÉTICOS-CHEMINS POÉTIQUES Voces nuevas de Cuba y Haití / Voix nouvelles
de Cuba et d' Haiti aparece ahora como obra de un solo autor. Mi nombre —que es
decir mi esfuerzo― fue remitido “al corazón profundo” del libro. Tal fue el
término empleado por Gousse. Léase: un puntaje apenas visible como
seleccionador, una mención en los agradecimientos. Un ninguneo.
Ni el propio Edgard encontraba esa línea de agradecimiento en la presentación
hecha este 6 de julio de la Casa del Joven Creador. El trance tragicómico movió
a la risa del auditorio
No soy ningún advenedizo en materia editorial y ese despropósito nunca debió
ser. Sé donde debe ir cada cosa. El aporte era capital y así debió ser
reconocido. Edgard Gousse actuó como el emperador que al no ver cumplidos sus
caprichos, pasa por sobre la cabeza de sus servidores. Actuó de mala fe y con
una alta dosis de oportunismo, cual si tirara un hollejo luego de exprimirlo.
Tengo un vecino que lo llamaría de una manera más fuerte.
Los autores cubanos —la mitad del
libro— que están aquí son mi responsabilidad. Y también sus versos, sus datos y
sus respuestas. Una antología no existe sin antologador y sin el riesgo
de su criterio. Un libro no existiría sin autores, una editorial no existiría
sin autores, una imprenta no existiría sin autores.
A estas alturas he visto publicado mi
nombre en libros, revistas o periódicos más veces de lo que imaginé. No se
trata de eso. Mi madre me enseñó desde muy joven a jamás ambicionar lo que no
me pertenece, pero también a defender lo que merezco.
Pudiera parecer este un capítulo particular,
pero lo más triste es que no es la primera vez que Edgard Gousse se ve
envuelto en capítulos oscuros con escritores de Santiago de Cuba y muchas
personas pueden atestiguarlo. Esperemos que sea la última.
Este es un caso más, donde la nobleza y
la confianza se estrellan contra el humillante poder del dinero.
Si no leí estas notas en la propia
presentación del 6 de julio, si domeñé mis demonios fue por respeto elemental a
los allí presentes ―haitianos y cubanos―, a la Casa del Joven Creador, a la
Asociación Hermanos Saíz y al Encuentro de Poetas del Festival del Caribe que
ahora mismo encabeza Teresa Melo. Ellos NO tenían porque pagar semejante
acción.
Quiero que sepan los poetas Maikel Rico
Trujillo, Eilyn Lombard Cabrera, Miguel Cándido Francisco Reynaldo, Yannier
Orestes Hechavarría Palau, Jamila Medina Ríos, Reynier Rodríguez Pérez, Eliécer
Almaguer Almaguer, Moisés Mayán Fernández, Rodolfo Tamayo Castellanos, Javier
Luis Mora, Yoricel Andino Castillo, Raisa Katiuska Olivera Fleitas, Ricardo
Javier L. Deville, Arlin Alberti Loforte, Yunier Serrano Rojas (Valerio).
Heriberto Machado Galiana y Daniel Lienz Fariñas, que me alegra su confianza,
que me enorgullece verlos en el libro.
Temo sin embargo, que se agregue a la
condición ya sabida de que no recibirán un centavo —así lo establecía la
convocatoria divulgada― el que no lleguen los ejemplares a todos. Debo
confesarles que la solución escapó de mis manos. Quisiera equivocarme.
No me he leído las críticas ni los versos
de los poetas haitianos, mas a primera vista CAMINOS POÉTICOS-CHEMINS POÉTIQUES Voces nuevas de Cuba y Haití /
Voix nouvelles de Cuba et d' Haiti (Editorial Tres Américas) parece un
libro hermoso. Lástima que siempre lo hermoso, no resulte lo más limpio.
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